Evaluation de nos effectifs au 1er janvier 2014
(en millions d'habitants)
Sources | 2013 | 2014 | Progression | Progression |
(en millions) | (en %) | |||
INED | 7 091 | 7 169 | + 78 | + 1,1 % |
Population Data.net | 7 099 | 7 184 | + 85 | + 1,2 % |
Terriens.com | 7 060 | 7 136 | + 76 | + 1,1 % |
US Census Bureau | 7 062 | 7 138 | + 76 | + 1,1 % |
Population Mondiale.com | 7 099 | 7 184 | + 85 | + 1,2 % |
Moyenne | 7 082 | 7 162 | + 80 | + 1,1 % |
La planète compte désormais un peu plus de 7 milliards et 150 millions d'habitants : 7,162 milliards précisément au regard d'une moyenne bâtie sur les principaux compteurs aujourd'hui disponbiles. Avec 80 millions de terriens en plus que l'an dernier, soit une progression de + 1,1 %, la croissance de la population mondiale reste stable (1) et (2).
L'Année 2013 a été marquée par la publication des nouvelles projections de l'ONU (dites révisions 2012). L'étude de l'ONU propose, pour la seconde fois consécutive, une hausse des projections à l'échéance 2050. L'hypothèse moyenne de fécondité (3) conduit en effet à une population de 9,6 milliards pour la moitié du siècle (l'Ined prévoit de son côté 9,731 milliards). Les deux études précédentes de l'ONU (révisions 2010 et 2008) ne prévoyaient respectivement dans le cadre de cette même hypothèse moyenne qu'une population de 9,3 et 9,1 milliards pour la même date. Nous sommes donc clairement dans une phase de rehaussement des projections démographiques.
En France, sous la plume de Gilles Pison, l'INED a publié dans sa revue Population et Société un dossier nommé « Tous les pays du monde ». Cette étude montre une stabilisation de la fécondité mondiale à 2,5 enfants par femme soit au même niveau que lors de la publication précédente en 2011, alors même que beaucoup de démographes tablaient sur une décrue régulière de cet indice. Il est bien sûr encore trop tôt pour savoir si cette pause dans la baisse tendancielle de la fécondité sera durable.
Quant à l’année qui commence, elle verra peut-être l’entrée d’un nouveau membre, le douzième, dans le « club des plus de 100 millions d’habitants » : Les Philippines.
______________________________________________________ (1) Les effectifs de la population mondiale indiqués pour le 1er janvier 2013 (7 082 millions) sont très légèrement différents de ceux qui avaient été retenus l’an dernier (7 083 millions). Ceci parce que la liste des compteurs présentés n’est plus exactement la même. Le site Worldometers a été exclu parce que sa base en avait manifestement été modifiée et que cela conduisait à retenir une élévation annuelle de la population de 114 millions d’habitants, hypothèse hautement improbable. De même d’autres sites n’ont pas été retenus parce qu’ils proposaient des données trop éloignées de la moyenne et en particulier de celles fournies par les instituts les plus réputés (Ined, US Census Bureau…)
(2) Comme chaque année, rappelons que les statistiques démographiques mondiales peuvent être considérées comme exactes à un ou deux pour cent près, il serait illusoire de prétendre à l’exactitude totale. Cela justifie les arrondis au million pour les données absolues ou au dixième de pour cent pour les chiffres de la croissance que nous avons ici choisi de retenir.
(3) Cette hypothèse moyenne de fécondité est elle-même basée sur baisse de la fécondité dans les années à venir. Le maintien du taux actuel (2,5 donc) conduirait à une véritable explosion démographique.
Sur ce site, et sur le même sujet voir également : Les chiffres clefs de la population, ainsi que la série :
La population mondiale au 1er janvier :
2009 (6,759 milliards), 2010 (6,838 milliards), 2011 (6,914 milliards),
2012 (7,003 milliards), 2013 (7,082 milliards), 2014 (7,162 milliards),
2015 (7,260 milliards), 2016 (7,358 milliards), 2017 (7,440 milliards),
2018 (7,534 milliards), 2019 (7,637 milliards), 2020 (7,703 milliards)
2021 (7,800 milliards), 2022 (7,888 milliards), 2023 (7,984 milliards).