Site consacré à l'écologie et à la construction d'une société durable, respectueuse de l'environnement Auteurs : Didier Barthès et Jean-Christophe Vignal. Contact : economiedurable@laposte.net
Un vent un peu frais qui se met à souffler dans le monde endormi des partis … c'est le pari de Nouvelle Donne qui part d'un constat concret sur la crise et le retour impossible de la croissance des '30 glorieuses' pour proposer de changer notre façon de penser et d'agir. Comment ne pas entendre un mouvement citoyen qui refuse d'attendre la croissance comme sœur Anne, place le chômage au cœur de sa réflexion, propose des solutions concrètes pour aujourd'hui et intègre l'environnement dans sa démarche ? Difficile même de ne pas refréner une envie d'adhésion quand toute cette démonstration est placée sous les auspices protectrices du bon sens, en énonçant que « ce n’est pas en améliorant la bougie qu’on a inventé l’ampoule électrique, ce n’est pas en mettant quelques rustines à un système qui s’effondre qu’on va construire une nouvelle société… pour sortir de la crise, il faut provoquer une vraie métamorphose. »
Maintenant, regardons le document-manifeste de Nouvelle Donne ('Nos 20 propositions').
La dénonciation de la croyance en la croissance et du refus de nos élites de voir la réalité, à savoir un contexte de croissance très faible, est clairement posée par Nouvelle Donne, et ne peut qu'être approuvée par tous ceux qui pensent que nous sommes arrivés au bout d'un modèle de société. Toutefois il y a plus à débattre sur l'origine de la crise ; selon Nouvelle Donne 'la crise vient d’un partage de plus en plus inégal des richesses', reprenant en cela l'antienne bien rodée de la gauche de la gauche. Mais est-ce si sûr ? Pour beaucoup d'économistes, la crise d'un pays comme la France provient d'une redistribution des cartes qui permet, dans une économie mondialisée, à des pays ayant des coûts de production inférieurs, souvent construits sur une politique de bas salaires, d'écouler sur nos marchés des productions autrefois élaborées chez nous. N'en déplaise à certains, nous ne sommes plus au temps colonial, où l'Occident pouvait imposer manu militari ses productions de tissus à des pays comme l'Inde et les maintenir ainsi dans la pauvreté. Et il n'y a pas que la mondialisation libérale pour expliquer la crise que nous vivons. Il y a le renchérissement des matières premières qui pèse sur les coûts et le pouvoir d'achat, et est bien une conséquence directe d'un effet de rareté qui se fait jour, effet de rareté généré par un mode de production et de consommation non approprié aux ressources minérales et biologiques de notre planète. Sans compter les rendements décroissants constatés dans l'agriculture après un demi-siècle d'exploitation sans mesure de nos terres cultivables ; et on pourrait en dire autant pour la pêche. Il y a encore la généralisation d'un mode de vie urbain, qui plus est dans des environnements pollués, générant des dépendances diverses, une demande marchande et sociale accrue, une augmentation des frais de santé ; tout ceci suppose, en plus de frustrations souvent vécues durement et parfois à l'origine de violences, des dépenses de plus en plus importantes prises en charge en partie par notre Etat-providence, et provoque des déficits qui alimentent à leur tour la crise. Bref la crise que nous vivons est plurifactorielle et complexe avec des facteurs qui interagissent entre eux, et il semble bien réducteur de penser, à l'instar de Nouvelle Donne, que « la cause fondamentale de la crise vient de la forte baisse de la part des salaires dans le PIB », en un mot qu'elle soit simplement la conséquence d'une mauvaise répartition.
Que propose alors Nouvelle Donne pour sortir de la crise ?
Dans son chapitre intitulé 'une nouvelle donne économique', ND centre son propos sur l’équilibre des finances publiques et la non-efficacité « d’augmenter les impôts de l’ensemble des citoyens qui gagnent trop peu » pour y arriver. La solution viendrait alors :
- d'une augmentation de l'imposition des entreprises au niveau européen ; avec un gain pour la France de 21 milliards d'euros, correspondant à ce qu’elle "donne" chaque année au budget européen.
- du refinancement des dettes publiques des états européens à un taux quasi-nul, c’est-à-dire en rendant la dette accumulée 'gratuite' tant qu'elle n'est pas remboursée,
- de l'empêchement des entreprises ayant des liens avec les paradis fiscaux de soumissionner aux marchés publics,
- de la participation accrue des classes moyennes et aisées au financement de l'Etat-providence.
Concrètement, il s'agit juste de faire payer par les entreprises et les classes moyennes et aisées le comblement des déficits publics tout en opérant un coup de passe-passe en ingénierie financière pour oublier la dette. Rien donc sur la nécessité de renouveler l'Etat-providence en le rendant plus efficace, rien sur les mesures à prendre pour résorber ou réduire les appels croissants à la solidarité par des pans entiers de la population en leur donnant les outils d'une résilience nécessaire, rien sur la transformation de nos modes de production-consommation, juste une politique fiscale favorable aux plus pauvres. Rien en définitive que de très classique pour un mouvement qui promeut « une nouvelle façon de penser le progrès social ».
Après 'la nouvelle donne économique', la nouvelle donne pour l'emploi.
Il s'agit ici et en premier lieu de « stopper l’hémorragie des licenciements secs comme unique réponse aux difficultés d'une entreprise » en préservant la communauté des salariés moyennant un partage du temps de travail et un quasi maintien - 95 % - du salaire (1). A noter que lorsqu'une entreprise est en difficulté, ce peut être une branche particulière de son activité qui pose problème, et le réemploi des salariés impactés dans le reste du groupe n'est pas aussi évident que ND le suppose. En clair, il y a dans l'idée d'un partage possible du travail entre tous, une vision simpliste de la communauté entrepreneuriale qui ne correspond que rarement à la réalité. En outre, comment une entreprise en difficulté pourra-t-elle payer des salariés travaillant à temps partiel comme s'ils travaillaient à temps plein ? Cette solution n'est adaptée qu'à des grands groupes ayant des ressources en réserve et/ou suppose une prise en charge financière par la puissance publique, source à nouveau de dettes ou d'impôts à venir. Même effet d'ailleurs quant à « la sécurisation des chômeurs et précaires en maintenant 90 % du revenu des salariés tombés au chômage, mais aussi des artisans et des patrons de PME, pendant 4 ans. » Quel coût pour l'assurance chômage !
ND propose aussi de « lutter contre les délocalisations en refusant le dumping social intra-européen et de négocier un traité de convergence sociale ». Mais est-il réaliste d'imaginer un SMIC roumain ou bulgare au niveau du français, même à moyen terme ? Cela ne signifierait-il pas la condamnation économique de régions européennes entières incapables de supporter un tel choc ? Peut-on imaginer de sauver nos emplois au détriment de nos voisins européens qui ont déjà payé si cher l'aventure communiste, en leur imposant des charges qu'ils ne seront pas en mesure d'absorber ?
Autre suggestion, « investir dans une vraie politique du logement en utilisant les 34 milliards du Fonds de réserve des Retraites » pour viser la construction de 800 000 logements et ainsi faire baisser, par le mécanisme de l'offre et de la demande, les loyers de 280 euros/mois. Ce qui donnerait du pouvoir d'achat aux ménages et « pourrait créer 150 ou 200.000 emplois dans les deux ans ». De même, « l'investissement massif dans les économies d’énergie, en particulier dans l’isolation de nos domiciles ... pourrait économiser en moyenne 1.000 euros par an et par ménage (et) créer 200.000 emplois en France». Avec un financement par la BCE, après négociation d'un Pacte Européen. Tout cela est bel et bon et s'inscrit dans ce que nous avons coutume d'appeler la transition écologique. Mais il ne nous faut pas oublier que cette opération repose sur un financement public européen (2) dont l'Union Européenne n'a pas aujourd'hui le moindre euro. Après tout qu'importe si cela peut être rentabilisé et donc solvabilisé par de futures économies d'énergie … et c'est là que le bât blesse : la rentabilité financière de l'isolation thermique de nos locaux est très faible ; même en intégrant une hausse sensible du coût de l'énergie, l'amortissement est souvent supérieur à 35 ans et les gains se révèlent tout juste capables de financer les intérêts d'emprunt (3). Et difficile de compter, pour accompagner cette transition écologique, sur la capacité d'investissement des propriétaires-bailleurs si, en application du point précédent, les loyers ont baissé (de 280 euros/mois pour 70 m2) et les revenus des bailleurs avec.
Dernier point avancé par ND, « un nouveau partage du temps de travail …pour que tout le monde ait une activité et un revenu décent », et référence est faite au travaux de Robert Reich, ancien ministre du travail de Bill Clinton, pour qui « l’administration Obama doit faire une réforme fiscale pour baisser le temps de travail sans baisser les salaires ». L'idée est séduisante, mais revient dans les faits à augmenter le coût horaire du travail, pour les entreprises comme pour le secteur public, si les salaires sont maintenus.
Quelle France dessinent alors ces propositions sociales et économiques ?
Une France avec un État et des collectivités territoriales sans grand changement mais moins pauvres avec un coût de la dette ramené à presque rien, des entreprises qui ne licencieraient presque plus, des chômeurs bien indemnisés et même en voie de disparition grâce à la fois aux 400 000 emplois dans la construction-rénovation et au partage du travail, des salariés travaillant moins, des familles habitant des logements bien isolés et non sujettes à la précarité énergétique, des locataires heureux avec des loyers moins chers et du pouvoir d'achat en plus, et beaucoup moins d'impôts pour tous les 'petits'.
Il faudrait être fou pour refuser ce monde-là !
Regardons toutefois, avant d'être emporté par trop d'enthousiasme, les mécanismes qui sous-tendent les choix précités et leurs effets probables.
Tout ceci implique :
- pour les entreprises des charges et des contraintes augmentées : hausse du salaire horaire du fait de la réduction du temps de travail, hausse des impôts sur les bénéfices de 21 milliards, hausse des charges pour financer des indemnités de chômage plus généreuses, quasi-interdiction de licencier en cas de difficultés économiques) ; c'est-à-dire l'exacte contre-pied de ce qui est admis aujourd'hui par une majorité d'acteurs, à savoir la restauration de la compétitivité de nos entreprises.
- pour les ménages moyens et aisés des hausses d'impôt significatives, via une progressivité augmentée, pour contrebalancer en partie la diminution des prélèvements des petits revenus et pour rembourser les nouveaux engagements ; et pour ceux qui ont investi dans le logement de leurs compatriotes, ils pourront aussi être affectés par une baisse de rendement des rapports locatifs, pouvant aller jusqu'à les mettre financièrement en danger en les rendant incapables de rembourser les prêts souscrits. Il n'est pas non plus interdit de penser que la baisse drastique des taux envisagée pour refinancer les dettes publiques anciennes ne sera pas sans influence sur les rendements des contrats d'assurance-vie largement investis en obligations d’État.
En résumé, des entreprises encore moins compétitives, les ménages constituant le socle de notre société encore plus sollicités par l'impôt et voyant leurs marges financières réduites, un secteur immobilier déstabilisé par une déflation brutale, le tout associé à une sollicitation toujours plus grande de la Banque Centrale Européenne pour financer à milliard la réduction des intérêts des dettes publiques et un 'grand Plan européen Énergie Climat Pouvoir d’achat'. Faut-il ajouter que ce programme prévoit aussi des évolutions européennes que nous n'avons aucune chance de faire accepter à nos partenaires ?
Qui peut croire à la viabilité d'un tel programme ?
Celui-ci mélange habilement l'oubli des contraintes pesant sur les entreprises dans le cadre d'un marché concurrentiel, et la pratique de l'endettement rappelant les politiques monétaires keynésiennes tout en raisonnant dans le contexte d'une croissance zéro ou approchant. A voir de tels raisonnements oublieux du réel, reprenant in fine certaines des thèses abracadabrantesques de la gauche de la gauche mâtinées d'un soupçon d'écologie et d'économie, promouvant des fuites en avant à terme désastreuses pour jouer sur une facilité immédiate, n'hésitant pas à citer Théodore Monod (4) pour mieux le détourner, il y a de quoi être comme 'un mouton enragé'. Qu'est-il proposé via les emprunts et les manipulations monétaires autour de la Banque Centrale Européenne (BCE), via une fiscalité concrètement impossible, via une vision simpliste de la vie économique, sinon « des complicités faciles, des démissions, des esclavages » à terme ?
A ce stade il faut revenir sur l'équation que prétend résoudre Nouvelle Donne dont l'inspiration est le New Deal de Roosevelt et non un bréviaire trotskiste. Pour ND il faut acter que nous sommes entrés dans une période de croissance très faible, que celle-ci génère et va générer un chômage de plus en plus important et un appauvrissement des plus faibles jusqu'à porter les tensions sociales à un point de rupture. La réponse politique que Nouvelle Donne propose consiste en 4 points principaux :
- un allègement des charges sur les petits revenus,
- une politique de containment des licenciements en forçant les entreprises à préserver la communauté salariale, accompagnée d'une politique de partage du travail,
- une politique de relance par des travaux à but écologique financés par la création monétaire,
- la suppression du coût de la dette publique en ramenant les intérêts dus à presque zéro.
Or, cela a été dit plus haut, ce programme n'est pas supportable dans une économie de marché ouverte sur le monde, et son application, avec entre autres une paupérisation des classes moyennes, une paralysie des entreprises et une fuite en avant par la dette, nous ferait rencontrer très vite un autre point de rupture, si tant est que le reste du monde accepterait les tours de passe-passe financiers prévus.
En résumé, l'essence du programme de Nouvelle Donne, c'est de prolonger la croyance en la possible continuation de notre monde actuel, en prenant les mesures nécessaires de telle sorte que l'absence de croissance économique ne rende pas ledit monde insupportable aux petits et aux laissés pour compte de notre société. Et ce n'est pas sa coloration écologique caractérisée à la fois par le constat d'une croissance envolée et par une politique de grands travaux d'isolation thermique qui en font le programme nouveau, avec changement de paradigme à la clé, capable de nous sortir de la crise dans laquelle nous sommes.
Pour reprendre les mots de Théodore Monod, il n'y a pas de refus, il n'y a pas de ruptures avec Nouvelle Donne. Mais est-ce si surprenant de la part d'un mouvement qui d'entrée de jeu s'est enfermé dans une vision unidimensionnelle, orientée sur le partage des richesses, des causes de la crise (5), évitant soigneusement de s'interroger sur notre mode d'habiter, sur notre démographie, sur nos manières collectives de consommer et de produire, sur cette civilisation urbano-industrielle qui organise la dépendance de tous pour tout, sur nos rapports à la technique et au vivant, sur l'intérêt qu'il y aurait à promouvoir une vita povera (6), sur nos façons bien à nous de vivre et d'être au monde ?
Et nous commençons à toucher là ce qui est inquiétant. Comment un mouvement comme Nouvelle Donne dont les raisonnements de fond sont aussi pauvres, avec des schémas dont le simplisme égale l'incohérence, et qui de facto ignore superbement tout ce que la pensée écologique a pu produire depuis un demi-siècle de réflexions sur la subtilité des choses et de mises à distance critique d'un monde qui dévore la planète, comment un tel mouvement peut-il recevoir la caution de penseurs qui ont construit leurs travaux sur la complexité de la complexité ? Il faut que la crise soit profonde, jusqu'à troubler à ce point les esprits. Comme si le sol se dérobait sous nos pas. J'avance que ces troubles-là m'inquiètent plus que le film sans cesse repassé de la renaissance de 'la bête immonde'. Tout devient possible, même le pire.
Post Scriptum : il peut être tentant de reprocher à cet article de fonder ses critiques sur un manifeste élaboré dans le bouillonnement de l'accouchement de Nouvelle Donne, et de profiter ainsi des failles inévitables d'un document établi à la hâte, dans le bruit et la fureur ; je m'inscris en faux contre cette éventuelle défense, pensant bien au contraire que c'est dans ces moments-là qu'un mouvement se dévoile, avant d'avoir revêtu carapace et langue de bois.
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1 : La phrase exacte est : « quand une entreprise est en difficulté, garder l’ensemble des salariés en baissant le temps de travail et en maintenant 95 % du salaire. » Source Nouvelle Donne – Nos 20 propositions, p 3/8. Cette position, intéressante pour les salariés évidemment, a toutefois un inconvénient ; elle tend à supposer que les difficultés sont passagères : une panne ponctuelle, un trou d'air. Mais que faire quand l'entreprise intervient sur un secteur définitivement en déclin ? Cette position laisse entendre que l'entreprise sera capable de se régénérer en changeant de métier pour conquérir de nouveaux marchés tout en gardant l'intégralité de son personnel. Malheureusement l'expérience montre que cette solution n'est qu'exceptionnelle et que dans la majorité des cas, c'est le principe schumpétérien de la destruction créatrice qui s'applique, avec tous les dégâts qu'on connaît.
2 : « Pour sauver les banques, la BCE a mis 1.000 milliards sur la table. Pourquoi ne pas en faire autant pour sauver le climat et faire baisser nos factures de chauffage ? » Source Nouvelle Donne – Nos 20 propositions, p 4/8. Il est significatif que Nouvelle Donne reprenne le vocabulaire de la gauche de la gauche en évoquant le sauvetage des banques, alors qu'il s'agissait en fait de sauver notre monnaie commune pour éviter une catastrophe économique majeure qui nous aurait tous affecté.
3 : Voir sur ce même site : La révolution thermique de l’habitat, entre évidence et impossibilité.
4 : « La civilisation, la vraie, se construit non sur des complicités faciles, des démissions, des esclavages mais sur des refus, des ruptures » Théodore Monod. Source Nouvelle Donne – Nos 20 propositions, p 8/8.
5 : « Dire la vérité, c’est affirmer clairement que la crise vient d’un partage de plus en plus inégal des richesses ». Cette phrase s'inscrit bien dans le droit fil des avatars de la pensée marxiste, faisant de la captation de la plus-value le thème majeur.
6 : " Vita Povera, l'expression a été construite en parallèle à celle d'Arte Povera ; ainsi la pauvreté n'est pas incompatible avec la beauté, l'énergie, la joie de vivre. Ce concept de Vita povera veut donner toute sa place à une vie moins matérialiste et plus harmonieuse, pleine de viridité, tournant le dos à l'exploitation de l'homme par l'homme, laissant libres des espaces sauvages où la vie des plantes et des animaux se régulerait sans nous et s'épanouirait pour que tous sur Terre aient leur place, et nos rêves aussi. Il est toutefois différent de celui de sobriété heureuse défendu notamment par Pierre Rabhi ; il insiste plus sur l'idée de pauvreté afin de marquer notre défiance vis-à-vis des nombreux discours écologisants qui tentent de maquer l'importance des changements et des sacrifices matériels à prévoir." Source : Moins Nombreux, Plus heureux, Ouvrage collectif préfacé par Yves Cochet et coordonné par Michel Sourrouille, art. Penser la dénatalité, un exercice difficile, Jean-Christophe Vignal, p.175, Editions Sang de la Terre, quatrième trimestre 2013, à paraître.
Sur Nouvelle Donne et sur ce site voir également cet article qui évoque et critique les propositions institutionnelles avancées par ND.